Un golf, une histoire...Jean-Paul Dubreuil et Bourgenay Golf Club****

©Christophe Hardin

Des avions au golf de  bourgenay GOLF CLUB****

Depuis peu, il est le nouveau propriètaire de l’ancien Bluegreen de Port-Bourgenay près des Sables-d’Olonne de venu Bourgenay Golf Club****. Fils d’un dynamique épicier vendéen, Jean-Paul Dubreuil reprend l’entreprise familiale à 24 ans pour constituer aujourd’hui un puissant groupe, dont Air Caraïbes – première compagnie aérienne privée de France ( et plus récemment French Bee qui part d’Orly 4 pour les USA avec ses Airbus dernier cri A350 -900) – est la vitrine de haut vol. Pilote et navigateur, le grand capitaine d’entreprise golfeur est désormais complètement investi dans le développement de son parcours vendéen.

Quel est votre premier contact avec le golf ?
Jean-Paul Dubreuil : Ma première épouse Catherine, malheureusement décédée il y a 18 ans, qui jouait au golf très régulièrement avec ses amis, m’a fait découvrir ce loisir et ce sport sur le parcours de La Domangère. Lorsque je me suis retrouvé seul, je m’y suis intéressé un peu plus encore. C’était pour moi une respiration indispensable. Et depuis une dizaine d’années, alors que je ne suis plus en activité complète dans le groupe Dubreuil, j’ai plus de temps pour jouer. J’ai créé le Trophée Catherine Dubreuil, organisé tous les ans en juin, invitant nos partenaires banquiers, nos clients, nos principaux fournisseurs. Je suis aussi encouragé par mes enfants et mes petits-enfants qui se sont impliqués dans ce sport. J’ai beaucoup de passion pour le golf, seulement mon jeu n’est pas au niveau de cet engouement !

Justement, quels sont les coups que vous préférez dans votre jeu ?
J-P.D : Plutôt petit jeu, car j’ai un peu de peine à avancer avec le driver ! Les coups de fer ne sont pas trop mauvais. Et approches/putts, cela peut bien se passer…

Quels sont vos meilleurs souvenirs de parcours, de parties ?
J-P.D : J’ai eu l’occasion d’être invité plusieurs fois par des fournisseurs de travaux publics en Angleterre, en Irlande ou en écosse. Ce fut aussi le cas dans l’aviation avec l’assemblée générale de notre association européenne car, en général, les dirigeants de compagnies aériennes jouent au golf. Je garde ainsi d’excellents souvenirs de Gleneagles, de Saint-Andrews et du Golf National. Mais j’ai toujours autant de plaisir à jouer à Port-Bourgenay et Saint-Jean-de-Monts !

Conclure des affaires sur un golf, est-ce simplement une jolie légende ?
J-P.D : Je ne dirais pas qu’on les conclut mais cela permet d’agréables échanges. Avec des personnes que l’on connaît peu, l’atmosphère devient détendue et on finit par se tutoyer à fin de la partie. Après, les contacts sont plus faciles. Le golf permet donc de créer et d’entretenir les relations avec des partenaires importants comme Airbus, des collègues, des banquiers. Toute ma vie de chef d’entreprise est constituée de rencontres et le golf a joué son rôle, en premier lieu pour Port-Bourgenay.

Pourquoi ?
J-P.D : L’histoire est assez simple. J’étais maire d’une petite commune, Sainte-Foy, et lors d’une réunion je me suis retrouvé à côté du maire de Talmont (où se trouve le golf) qui m’a interpellé : « il paraît que tu veux acheter Port-Bourgenay*** » alors que je ne savais même pas qu’il était à vendre. Finalement, j’ai réfléchi deux ou trois jours et je lui ai répondu : « pourquoi pas » !

Que représente votre investissement à Bourgenay**** ?
J-P.D : En comprenant les travaux, c’est autour de 4 millions d’euros. Cela demeure modeste en comparaison avec ce que j’ai investi dans d’autres domaines. Nous avons très vite engagé des actions, en nous concentrant sur le terrain avec un arrosage total et des retouches sur les sols, en changeant les dessins et le sable des bunkers. Il faut également refaire vivre toutes les activités de ce golf, le rebooster. Nous prévoyons ainsi un résultat équilibré dès cette année, sans doute bénéficiaire l’année prochaine.

Interview réalisée par Denis Lebouvier, Rédacteur en Chef de GolfStars Le Mag’

Le nouveau club-house de Bourgenay Golf Club****