LES INFLUENCEURS GOLF EN 2023, EPISODE 2

Comme nous l’avons vu dans le précédent article, le monde du golf n’a pas échappé aux créateurs de contenu. Aux vidéos sur les leçons se sont ajoutées les vlog de parcours. Le mot vlog vient du mot blog mais au lieu d’une écriture, il s’agit d’une vidéo d’où le mot vlog.

Ne vous étonnez plus si vous voyez débarquer sur votre golf des trépieds avec caméra, voire des drones, il ne s’agit pas de BFM en reportage mais bien d’un vlogeur de parcours. Gros avantage du vlog, si vous ne connaissez pas le parcours, vous pouvez depuis votre canapé, regarder trous par trous et en plus vous aurez des conseils du vlogeur sur la stratégie à adopter pour les jouer.

Dans le monde assez traditionnel du golf, cela dépoussière un peu cette institution et certains sur les parcours ne le voit pas forcément d’un œil bienveillant. Sur les vlogs, on entend quelques altercations souvent injustifiées mais comme les membres ont payé pour être chez eux et qu’il y a beaucoup de ronchons sur les parcours, certains de nos vlogeurs se prennent des balles à proximité, n’est-ce pas, Raphael de LetsGolf ?

Rassurez-vous, les vlogeurs sont plutôt bien accueillis dans les golfs qui voient d’un bon œil cette publicité à bon compte et par les joueurs qui ne connaissent pas le parcours et qui peuvent ainsi le découvrir tout en image. Donc amis golfeurs si vous les voyez débarquer dans votre golf préféré, soyez indulgents et patients, c’est pour le bien de notre sport. Comme certains de nos vlogeurs sont de bons joueurs, ils sont allés plus loin en nous faisant découvrir nos champions voire même ceux d’outre Quiévrain, je veux dire nos amis belges, vous l’aurez compris, bien entendu.

Ainsi, French Lefty nous a permis de découvrir Grégory Havret lors d’un scramble à deux en toute décontraction sur le Golf du Médoc Resort 5 étoiles GOLFSTARS. Nous avons eu droit aux confidences du champion sur la deuxième place à l’US Open avec pour ceux qui s’en souviennent sa dernière partie avec Tiger Woods, ou encore Charles Damourette qui nous a fait découvrir Mathieu Decottignies-Lafon, très bon joueur français atypique dans une interview pleine de sincérité qui nous a fait plonger dans l’intimité du golfeur et des joueurs français le tout en l’affrontant sur un parcours à Arcangues 4 étoiles GOLFSTARS et bien sûr les spécialistes des défis de champions et de championnes, les Two Brothers, ces deux frères spécialistes des défis qui affrontent en scramble à deux des joueurs ou joueuses pro comme Romain Langasque, Jean de Wouters, Maylis Lamoure ou encore récemment Céline Manche.

Ces vidéos nous permettent de côtoyer au plus près ces champions et de partager leur quotidien, voire leurs états d’âme. Je pense à la vidéo des TWO BROTHERS qui ont accompagné les équipes de jeunes à Las Vegas en complète immersion pour l’Amundi Evian Senior Show Case avec 6 garçons et 4 filles. Sans eux, nous n’aurions pas eu d’image de la compétition. C’est une autre façon de nous faire vivre notre passion du golf au plus près des champions et des évènements.

Les meilleurs Youtuber ne sont pas dupes, ils savent que pour se différencier, il faut innover, car dans ce monde impitoyable des algorithmes de YouTube, vous avez vite fait de disparaitre des écrans si vous ne vous différenciez pas, vous disparaissez. C’est l’expérience que vivent certains YouTuber car si aujourd’hui il est très difficile de percer dans le monde de l’influence, il est encore plus difficile d’y rester.

On ne s’imagine pas le travail énorme que doivent accomplir ces créateurs de contenu car s’ils ne publient pas régulièrement, ils ne sont pas dans les hauts de page des recherche YouTube. Si vous ne likez pas leurs vidéos ou si vous ne vous abonnez pas, ils sont moins bien référencés. Certes, ils nous le rappellent à longueur de vidéo mais ils ont bien raison car c’est le minimum pour récompenser leurs efforts et nous permettre d’avoir un contenu de qualité. La prochaine fois que vous regarderez leurs vidéos, pensez-y. C’est gratuit pour nous mais c’est beaucoup d’investissement pour eux et franchement un petit pouce bleu ce n’est pas un grand engagement de notre part.

Patrick OLIVIER